paru le jeudi 30 juin 2016

Bla Bla Char

 

Caravane proposant co-chariotage partant des Bois Jolis jusqu'à la forêt de Riwendell et son grand festival elfique des Arts Capillaires. 

 

Le départ est prévu à la nouvelle lune et devrait durer trois jours. La meneuse de la caravane, Silia Elenwendill, est expérimentée et possède également sa deuxième flèche d'argent.

 

Vous voyagerez en toute sécurité puisque le convoi est à minima gardé (la cargaison se compose de tonneaux du dernier shampoing "Loréliane, parce que je le vaux bien"). 

 

Plusieurs places sont disponibles à des prix divers selon le char dans lequel vous montez. Nous demandons à nos aimables voyageurs de se laver avant de le voyage. Il est également interdit de puer des pieds, de manger les elfes ou de sortir des blagues pourris sur cette noble race.

 


Enfin, si vous êtes un aventurier chevronné, il est possible de faire route gratuitement si jamais vous nous aider contre les éventuels bandits de grand chemin (c'est du shampoing Loréliane tout de même !!!) et autres incertitudes de notre voyage. 

 

Si vous êtes intéressés, veuillez contacter la gazette du Donjon qui nous fera suivre...

 

 

Silia Elenwendill 

 

 

 

 


 
 
paru le samedi 09 juillet 2016

Parfois, ça fait mage...

 

 

 

Bienvenue au Donjon Mignon ! Le magasin qui permet de s'équiper pour pas cher.. Alors forcément, il y a parfois quelques petits désagréments.

Heureusement Nathan et Elfira du Service Après Vente sont là pour aider les pigeons clients malchanceux.

 

 

Hé oui, pour le Maître il n'y a pas de petits profits.

C'est pourquoi il a créé un magasin dans le donjon, histoire de revendre la camelote de ceux qui ont essayé de vaincre son labyrinthe à d'autres morts en sursis aventuriers...

 

Episode 1: Parfois, ça fait mage...


 

 Texte: Le royaume de Salladin

Musique: Black Cat "Hungry Kitchen"

 

 


Commentaires

 

1. banga  le 28-07-2017 à 13:38:11  (site)

Très bon blog quelle belle présentation bravo.

 
 
 
paru le dimanche 24 juillet 2016

Chapitre premier: Les gobelins

 

 

 Salut à toi, cher lecteur!

 

 

Je m'en vais à présent partager un peu mon savoir, car si maintenant je me suis retiré et ai accepté un poste tranquille et bien payé dans le Donjon, j'ai passé de nombreuses années à courir les sentiers, occire tout ce qui passait et ammasser pièces d'or et expérience.

 

Je vais donc petit à petit t'en apprendre un peu plus sur tout ce que tu risques de croiser si tu décides de partir à l'aventure et ainsi te permettre de survivre plus de deux jours hors de ton village de bouseux.

Cet apprentissage s'appellera "Le guide de l'aventurier", et tu y trouvera tout un tas de conseils avisés. Quelle est cette chose, comment s'en débarrasser, est-il nécessaire de la brûler, pourquoi veut-elle me manger, etc. Voila ce que tu pourra apprendre avec moi.

Commençons dès maintenant avec les gobelins.

 

 

 

 Tout d'abord, il faut se demander "pourquoi commencer avec les gobelins ?".

C'est très simple. Sache que toi, niveau un, chemise en lin et matraque en bois, tu ne peux espérer estoquer autre chose que ces petits bonshommes (à part peut-être rongeurs et volailles, mais pour la richesse comme pour la gloire, on a vu mieux).

 

Les gobelins sont petits et faibles, ce qui permet aux aventuriers de récolter quelques piecettes de cuivre et de gagner un peu d'expérience sans risque de se faire arracher un bras.

Les gobelins sont aisément identifiables, ils ne dépassent pas le niveau de ta ceinture, ont un grand nez et de grandes oreilles, n'ont que la peau sur les os et la couleur de cette peau varie du verdâtre crasseux au brunâtre crasseux en passant par quelques autres couleurs en -âtres toutes aussi crasseuses.

Ils sont très mal équipés et très mal habillés, ils n'ont généralement sur eux que quelques fripes mitées et un couteau rouillé, en plus d'une bourse remplie de leur trésor (à savoir dents d'animaux, coquillages, cailloux, truc impossible à identifier et parfois une pièce de cuivre ou deux). Les gobelins vivent un peu partout et s'adaptent très bien au climat local, ils se regroupent généralement dans des grottes ou des ruines.

 

Décrits ainsi, les gobelins ont l'air d'une proie si facile qu'il n'y aurait presque pas besoin d'en salir son épée, mais attend un peu avant de courir au souterrain le plus proche ou il pourrait t'en coûter.

 

En effet, tu te doutes bien qu'une espèce avec si peu d'avantages pour elle n'aurait jamais pu survivre si longtemps aux flopées d'aventuriers qui parcourent le monde.

Si les gobelins ne brillent pas pour leur physique ou leur intelligence, ils sont toutefois très rusé, et surtout extrêmement vicieux. Sans être de grands stratèges, ils sont capables d'affronter de nombreuses situations avec brio. Se sentant en danger, un gobelin aura tôt fait d'appeler au secours, de fuir ou de profiter du moindre élément qui pourrait faire pencher l'affrontement en sa faveur. On trouve souvent de nombreux squelettes d'aventuriers trop sûrs d'eux-même là où se regroupent les gobelins.

 

Les gobelins se déplacent souvent en petits groupes, dans ce cas ne t'y frotte pas, tu finirais en miettes avant d'avoir compris ce qu'il t'arrive.

 

Si les gobelins que tu veux occire sont en groupe, tu as deux solutions : trouver des compagnons ou trouver un gobelin isolé.

Si tu choisis te trouver des compagnons de quête, pas de stratégie particulière, mais attention toutefois à garder un œil sur chacun des gobelins pour éviter que l'un d'entre eux  ne fasse un coup bas.

Si tu choisis de trouver un gobelin isolé, tu as peu de chance de le surprendre à moins de disposer de compétences particulières de voleur ou de rôdeur, les gobelins ont l'ouïe fine et il t'entendra arriver.

Pour le combat, il vaut mieux privilégier un affrontement rapide et en puissance. Les gobelins ne sont pas résistants, mais ils sont rapides, agiles, et peuvent facilement infliger beaucoup de dégâts. Un combat franc et puissant a dans ce cas l'avantage d'être rapide, et un combat rapide limite les blessures reçues.

 

Les gobelins sont donc d'excellents adversaires pour un aventurier débutant, ils permettent de se faire la main, même si le butin récolté est bien maigre.

 

Attention toutefois, si les gobelins ne sont pas particulièrement intelligents, il existe quelques êtres d'exception. Ces gobelins au dessus de la moyenne deviennent généralement chaman ou sorcier, et sont alors capables de faire très mal aux débutants peu habitués à la magie. Ils sont fort heureusement facile à identifier, puisqu'ils dirigent généralement le groupe auquel ils appartiennent, sont vêtus de robes et n'ont ni arcs ni couteaux mais baguettes et bâtons. Il est bien évidemment exclu de tenter quoi que ce soit seul.

 

 

 

Voila, tu peux maintenant y aller et récolter de quoi finir la soirée  à la taverne la plus proche !

 

 

 

John, sorcier Tieffelin
 


 
 
paru le mercredi 27 juillet 2016

Mission diplomatique (1ère partie)

- Schrompf, schrompf schrompf… Mais chais immanvable fe truc !

- Ayez au moins l’amabilité de terminer votre supplice la bouche fermée, sergent.

Arthus vida sa coupe de vin, espérant emporter avec cette gorgée salvatrice l’immonde mixture gélatineuse qui campait dans son gosier. L’opération fut un succès et c’est avec soulagement qu’il rota de façon magistrale. Sa comparse le fusilla d’un regard meurtrier.

- « Hum… Pardon. », s’excusa Arthus.

- « Nous sommes à la cour du roi, vous pourriez faire un effort tout de même… »,
fit remarquer Shanya avec condescendance.

- Ouais ben, désolé, mais c’est à cause de la Tripouille !

- « Ben fallait pas en prendre ! Rien qu’à l’odeur vomitive, on comprend que c’est infect. »
, expliqua-t-elle en désignant un plat au contenu douteux.

La Tripouille, spécialité culinaire du royaume de Ventagru, subtil mélange de pain, de gras et de tripes de porc, constituait l’essentiel de l’alimentation ventagraise. Connu pour améliorer les capacités musculaires et sexuelles, ce met délicat était particulièrement apprécié des jouvenceaux en rut. Cette dernière croyance avait convaincu Arthus d’y goûter. Mal lui en pris car il avait plutôt envie de rendre à la nature ce qui lui appartenait que de courir la gueuse.

Hormis la nourriture, le reste respirait le faste et l’opulence. Dans une salle des banquets somptueusement décorée, aux murs tapissés de lourdes tentures retraçant les batailles épiques d’un passé glorieux, se croisaient jongleurs, bouffons, dresseurs d’ours et servantes aux croupes généreuses. Tandis que les troubadours inondaient l’air de musiques festives et entraînantes, des danseuses, aux pieds aussi légers que leurs robes, virevoltaient sur des tables assez larges pour y coucher un éléphant. Tout ce petit monde s’évertuait à divertir les nombreux convives qui s’extasiaient devant des numéros plus impressionnants les uns que les autres. Il y avait là, la crème de la crème, des princes charmants, des nobles bedonnants, des aristocrates raffinés, des notables influents et même quelques chevaliers récemment adoubés.

Arthus et Shanya étaient conviés en tant qu’ambassadeurs d’Azalem pour conclure une trêve dans la guerre opposant les deux royaumes. Trêve qui, comme les précédentes, serait sans doute éphémère. Autant dire qu’ils étaient aussi à l’aise que deux brebis égarées au milieu d’une meute de loups affamés.
Pour l’occasion, les émissaires s’étaient parés de leurs plus beaux atours. Arthus, un jeune militaire blond aux traits déjà endurcis par la guerre, portait une chemise bouffante relevée par un gilet brun à la dernière mode. A la ceinture de son pantalon de flanelle pendait une épée si finement ouvragée qu’on l’eut dit taillée par les Hauts-Elfes.
Malgré la grande qualité de ses vêtements, le soldat s’y sentait oppressé, se grattant ici et là, se plaignant d’être trop serré ou de ne pas pouvoir marcher comme un homme. A ses manières rustiques, sa musculature imposante et ses cheveux coupés ras, on devinait qu’il était plus accoutumé aux champs de bataille qu’aux soirées dansantes.

A l’inverse, Shanya, au goût du luxe plus prononcé, évoluait comme une sirène dans l’eau : nageant d’un convive à l’autre et souriant à chacun dans une tunique échancrée du même pourpre que celui des hommes croisant du regard ses attributs féminins. Une capeline prune cachait en partie ses courbes sensuelles, son fessier rebondi et la dague coincée dans le dos de sa ceinture. Sa longue chevelure d’ébène coulait en cascade le long de sa nuque gracile. Ses prunelles azurées finissaient d’envoûter la salle, notamment un grand échalas caché dans l’ombre, qui ne cessait de la caresser d’un regard malsain.
Ce dernier possédait une splendide robe vert émeraude relevée de coutures dorées. Le bourdon qu’il tenait en main le destinait à être la "diabolique éminence grise" du souverain Ydrasil XXVII.
Sa calotte luisante, son teint grisâtre, ses oreilles pointues, ses yeux bridés aux éclats venimeux et malintentionnés, son visage ravagé par le temps et sa petite barbichette noire en faisaient un type patibulaire, mais presque. On s’attendait même à voir apparaître une fine langue fourchue s’échapper de sa bouche.
Mais ce fut les mâchoires saillantes d’Arthus qui s’activèrent les premières tandis que son bras puissant décollait sa comparse de la table.

- Venez, allons danser.

- Mais qu’est ce qui vous prend ? Ca va pas la tête ?

- C’est un ordre soldat.

- Quoi ? Vous abusez de votre autorité ! Et n’en profitez pas pour me coller ! On sait comment ça s’est terminé avec la fille du capitaine.

Irrité par le manque de discrétion de sa partenaire, il l’attira contre lui d’un geste plus que rude. Avant qu’elle ne geigne une nouvelle fois, Arthus lui susurra à l’oreille :

- Mais taisez-vous par Tar’Ak* ! C’est le seul moyen de communiquer sans que "tête de serpent" s’en mêle.

La belle se retint de crier son indignation et se rapprocha pour chuchoter :

- Avez-vous invoqué la même excuse pour "butiner" la fille du capitaine ?

- Rho, mais arrêtez à la fin avec cette histoire ! Elle était majeure et consentante !

- Oui, mais pas son père qui voulait la garder pure jusqu’au mariage. Il a fallu la moitié de l’infanterie pour l’empêcher de vous étriper. Et du coup, il vous a envoyé en mission suicide.


- Ce n’est pas une mission suicide !

- Ha oui ? Nous envoyez assassiner discrètement le seigneur d’à côté, vous appelez ça comment vous ? Un bizutage ? Vous savez qu’ils ont une façon particulièrement atroce d’empaler les gens par le trou du...


- Chuuut !!! Mais arrêtez de parler si fort ! Admettons pour moi, mais pourquoi vous aurait-on envoyé au casse-pipe ?


- C’était ça ou la potence. Le capitaine n’a pas apprécié que je lui emprunte quelques pièces.

- On ne pend pas les gens pour un emprunt voyons !

- Disons que j’avais omis de lui en parler et quand il m’a pris la main dans son coffre, ça a créé comme un quiproquo et…

Exaspéré, Arthus coupa court au baratinage de sa collègue par un lourd soupir.

- Bon. Admettons que ça soit une mission suicide, qu’est-ce que vous proposez ? On ne peut pas revenir les mains vides et la panse remplie de petits fours ?


- Mais voyons sergent, c’est votre heure de gloire ! L’occasion rêvée de devenir un héros !  Profitez de cet échange diplomatique pour instaurer une paix durable entre nos deux pays. Imaginez les lendemains chantants de nos enfants épargnés par la guerre. Par delà les montagnes et les mers, les ménestrels colporteront vos louanges et par moult figures de styles raconteront votre odyssée épique sous les mirettes émerveillées des petits et des grands !


- Hum… C’est vrai que l’idée est plaisante bien que difficile à mettre en place. Mais ensemble, nous pouvons peut-être y arriver !

- « Ensemble ? Non, ma prophétie ne concerne que vous. Et puis le roi a des préférences "originales" si vous voyez ce que je veux dire… », sous-entendit Shanya en se séparant de son supérieur de quelques pas.

- « Hein !?! Mais d’où vous tenez ça vous !?! Non mais attendez, je ne me mange pas de ce pain là moi ! Shanya, revenez tout de suite, vous êtes sous mes ordres ! »
, fit le sergent rouge de colère en pointant son index vers le sol.

- « Allez vous plaindre au capitaine ! »
, répondit-elle dans un sourire espiègle en faisant volte face.

Soudain, la belle blêmit, posa le dos de sa main sur son front tandis que sa jumelle battait l’air devant son visage. Au bord de l’évanouissement, elle déroula son corps dans une posture théâtrale. Ses poumons gonflèrent sa poitrine généreuse et sa main libéra un peu plus son décolleté ce qui eut pour effet de capter l’attention de la gente masculine avoisinante.

- De l’air… Je me sens mal, un gentilhomme pourrait-il m’indiquer un endroit pour m’étendre un instant ?

En comédienne née, la diva se laissa choir dans les bras d’un jouvenceau venu à son secours. Avant qu’Arthus ne puisse intervenir, une armée de jeunes célibataires l’escortaient déjà vers la chambre la plus proche.

- « La peste ! », ronchonna le militaire dans sa barbe. « Bon au travail. Pensez positif, devenir un héros… »

 

Episode à suivre...

______________________

* Tar'Ak est le Dieu de la guerre, du suicide collectif et de l’amour caprin

 


 
 
paru le samedi 10 septembre 2016

La grande réflexion


Il y a parfois des jours comme ça où l'on se demande comment les parents de certaines personnes ont réussi à trouver la notice pour se reproduire et comment le dit enfant a réussit à survivre.

 

 

Comme quoi, y a pas que l'intelligence pour réussir dans la vie...

 

 

 

Episode 2 La grande réflexion...


 
Texte: Royaume de saladdin
Musique:  Ah! My Goddess! Sorezore no Tsubasa
 


 
 
 

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